Il existe aujourd’hui une dérive sociétale qui consiste à une tendance à tout considérer comme « risque de danger » ou «violence ». Tout est dénoncé, sans la moindre analyse critique et des parents se voient infliger des enquêtes, mesures ou sanctions totalement disproportionnées par rapport à la faute ou erreur supposée, du ou des parents, ou au risque réel et/ou circonstanciel de mise en danger de l’enfant, laissant des traces indélébiles.
A cela se rajoute, parfois, un « tout pouvoir » des instances de l’Aide Sociale à l’Enfance qui ne relève pas d’un fonctionnement normal et dont les méthodes peuvent véritablement s’apparenter à une violence institutionnelle envers les parents.
Harcèlement, humiliation, rabaissement, menaces, utilisation de la force, contrôles, mensonge sont fréquemment employés. Tout peut être fait pour culpabiliser les parents, leur faire comprendre qu’ils sont en tort et qu’ils sont de mauvais parents…même quand ils ne le sont pas, les parents pouvant subir une enquête pour des « faits » que tout un chacun peut déclarer sans apporter de preuves. Parfois, il s’agit simplement de maladies pouvant conduire à des fausses suspicions de violences parentales.
Consécutivement, les parents s’isolent… Ils ont peur, ils se sentent seuls, ils souffrent, ils ont honte, ils se sentent diminués, doivent toujours dire « oui », n’ont plus de liberté et ont peur pour leurs enfants
Et ce n’est pas tout:
- Lorsque le bien-fondé d’une information préoccupante n’est pas vérifié, ce n’est pas normal !
- Lorsqu’il est demandé aux parents de se justifier sur des faits dont ils n’ont pas connaissance car ni l’origine, ni le contenu de l’IP (Information Préoccupante) ou du signalement ne leur ont été dévoilés, ce n’est pas normal !
- Lorsque cela provient d’un professionnel ou d’un organisme en qui ils avaient confiance (psychologue, médecin, etc..), ce n’est pas normal !
- Lorsqu’aucune présomption d’innocence n’est accordée et que d’office les parents ou le père ou la mère sont coupables, ce n’est pas normal !
- Lorsqu’il ne leur est pas laissé la possibilité de dénoncer une calomnie, ce n’est pas normal!
- Lorsque les interrogatoires deviennent des réquisitoires, lorsqu’il est impossible aux parents de se justifier, lorsque tout ce qu’ils disent se retournent contre eux, ce n’est pas normal !
- Lorsque tout l’environnement de leurs enfants (Crèche, école, PMI) est interrogé sur lleurs faits et gestes d’une façon systématique pour parfois des faits insignifiants, ce n’est pas normal !
- Lorsque les méthodes d’enquêtes s’apparentent à celles de la Gestapo en poussant crèche, école, pmi, à dénoncer la moindre anomalie, lorsque leurs propos sont rapportés déformés aux parents, ce n’est pas normal ! Comment imaginer que des parents puissent se sentir bien dans leur environnement et retrouver la confiance en ces instances par la suite?
- Lorsque les rapports d’enquêtes sont partiels, inexacts, orientés voir mensongers, ce n’est pas normal !
- Lorsque les parents ne peuvent avoir copie de ce rapport et y apporter une réponse, ce n’est pas normal !
- Lorsqu’il n’est pas possible de dénoncer cette maltraitance sous peine de représailles, ce n’est pas normal !
- Lorsque les convocations deviennent des sommations, laissant le choix entre mettre en péril son emploi ou être accusé de négligence envers son enfant, ce n’est pas normal
- Lorsqu’il n’est pas donné aux parents la possibilité d’être écouté, entendu et de se défendre, ce n’est pas normal !
- Lorsqu’il n’est donné la possibilité aux parents et enfants placés, parfois pour suspicion de maltraitance, de se voir qu’une heure toutes les trois semaines, et de moins en moins au fur du temps, ce n’est pas normal.
- Lorsqu’il n’est pas donné aux parents la possibilité d’arrêter une assistance éducative ou de récupérer leurs enfants lorsqu’aucun danger avéré n’est relevé ce n’est pas normal !
Ce n’est pas normal et c’est même maltraitant ! Dans certains cas cela s’apparente à de la torture.